Le tabac et l’alcool sont les deux premières causes de mortalité évitable en France en 2021. La consommation de tabac et la consommation d’alcool sont des déterminants majeurs en santé. Chaque année, 75 000 décès sont dus au tabac et 41 000 décès à l’alcool.
En ce qui concerne les substances illicites, le nombre d’usagers réguliers de cannabis est estimé à 1.5 million dont 900 000 usagers quotidiens. L’usage problématique des autres drogues illicites concerne environ 350 000 personnes, dont environ 110 000 usagers pratiquant l’injection intraveineuse. La cocaïne est le second produit illicite le plus consommé après le cannabis, avec des niveaux de consommation bien inférieurs mais en hausse chez les adultes (1.6% des 18-64 ans soit près de 624 000 personnes déclarent avoir consommé de la cocaïne ou du crack dans l’année), des usages qui se diffusent sur le territoire, dans un nombre croissant de catégories sociales, notamment du fait de la baisse du prix ces dernières années, et se traduisent par une hausse marquée du recours aux soins et dispositifs médico sociaux. Les complications médicales liées à la consommation de cocaïne ont en effet été multipliées par 6 entre 2010 et 2016 (drogues.gouv.fr). Cette consommation est le plus souvent utilisée en contexte festif, de même que les nouvelles drogues de synthèse. La poly-addiction, simultanée ou successivement, est très répandue, générant une complexité des prises en charge, nécessairement pluridisciplinaire.
Dans ce contexte, le renforcement des connaissances et compétences des professionnels de santé permet d’accroître leur rôle en matière de repérage et de prévention en population générale ainsi que de repérage et d’évaluation du risque des usagers problématiques ou dépendants de substances psychoactives ; d’accroître leur implication dans la prise en charge des personnes confrontées à des addictions, dont les usagers de drogues illicites ; et d’améliorer le parcours des usagers en difficulté avec leurs consommations de substances en favorisant leur prise en charge et leur orientation.
Objectifs pédagogiques
A l’issue de la formation les apprenants seront capable d’être en capacité de repérer et d’orienter une personne ayant une consommation de substance psychoactive addictive problématique, et plus précisément de :
- s’approprier les connaissances génériques sur l’usage de substances psychoactives par un patient
- repérer et évaluer la consommation d’un produit addictif en utilisant le RPIB
- organiser l’orientation d’une personne en situation d’utilisation problématique d’un produit addictif
Points forts du programme
- Idel experte en addictologie (DU Soins infirmiers en addictologie, DU technique cognitivo-comportementals et entretien motivationnel)
- Etude de cas concrets pédago-ludique
- Programme complet sur les différentes subtances psycho-actives
- Identification des structures d’accompagnement en addictologie
- Une attestation sera délivrée en fin de formation
Programme développé
- Mécanismes de l’addiction
- Différents types de dépendance
- Données épidémiologiques
- Repérage précoce des consommations et introduction au RPIB
- Cas concrets
- Acteurs et structures spécialisés en addictologie
Méthodes pédagogiques
DES MÉTHODES AFFIRMATIVES La méthode est expositive DES MÉTHODES INTERROGATIVES Questionnement DES MÉTHODES ACTIVES (OU EXPÉRIENTIELLES) Cas concretMéthodes d'évaluation
- Pré-test : évaluation des connaissances
- Post-test : évaluation des acquis de la formation
- Évaluation à chaud : satisfaction du stagiaire de la session de formation
- Évaluation à distance : auto-évaluation du stagiaire sur son niveau d'acquisition
Profil des formateurs
- Infirmière Diplômée d’État
- Formatrice en addictologie
- DU Soins infirmiers en Addictologie
- Formatrice certifiée
Nombre maximum de participants
40
Pré-requis : Infirmier
Public cible : IDE libéral, IDE
Durée : 3H - Présentiel
Éligible : DPC, Autofinancement (144€)
Sessions
/ Lyon 69 (Matin)
/ Lyon 69 (Après-midi)
Inscription
Repérage des pratiques addictives, en ville
Choisissez un mode de financement :